Le Misanthrope :
Le Misanthrope se divise en deux parties :
L’atelier de création ayant pour thème Le Misanthrope avec la participation de Michel Bruzat : metteur en scène.
La représentation de la pièce à l’espace Malraux par le Théâtre de la Passerelle
Atelier de création : Le Misanthrope
Tous les mardis, durant
1h30, la classe de 505 se retrouvait au sous-sol avec Michel Bruzat, le metteur
en scène, ou Flavie une des actrices du théâtre de la Passerelle, elle jouait le
rôle d’Eliante.
Les 2 premières semaines, nous travaillons avec Flavie.
La première semaine, nous avons fait connaissance en utilisant un jeu sur
les rythmes. Puis de la fin de la 1ère semaine et durant la 2ème,
nous avons mis en scène selon notre imagination des scènes principales du
Misanthrope qui sont :
- La scène du sonnet
- La déclaration d’Alceste à Célimène suivi de son refus
- La scène dite des portraits
Les 2 semaines suivantes, nous avons travaillés
avec Michel Bruzat.
C’était totalement différent de ce que nous faisions avec Flavie, alors que
Flavie accordait une très grande importance au rythme, Michel lui, accorde une
très grande importance au jeu, au mensonge, et à jouer comme si les choses se
passaient réellement.
Car, au fond, le théâtre, c’est du mensonge.
L’atmosphère, avec Michel était très étrange, il nous parlait de mensonge, de
théâtre et du thème de la pièce qui est lui aussi le mensonge.
Au lieu de prendre la pièce par petits bouts, comme nous le faisions avec
Flavie, il a décidé de nous aider à mettre en scène toute la pièce en une seule
fois.
Même si tout le monde n’a pas pu avoir un rôle, (nous étions 31) nous nous
sentions tous très impliqués.
Pour que nous puissions faire tous au moins une chose, nous avons joué la pièce
comme s’il s’agissait d’un film, il fallait aussi jouer le rôle du cameraman,
du preneur de son, du maquilleur…
Nous avons aussi ajouté des instruments de musique. Et le résultat est plutôt
réussi pour un avoir été fait en si peu de temps.
Représentation :
La représentation eu lieu le jeudi 9 février à 20h30.
La pièce commence par une chanson, elle parle de la pièce, elle est très joyeuse et est entrecoupée de rires.
Puis vient la pièce elle a la particularité d’être accompagnée d’un piano et d’un violon situés avec leurs musiciens sur la scène.
Le décor est très étrange, c’est un grand cadre qui flotte au dessus de la scène et des boules situées sur des pics un peu partout sur la scène.
Ce cadre donne l’impression que les rôles sont inversés et que les acteurs regardent au travers de ce tableau comme ci celui ci représentait les réactions du public.
J’ai adoré la pièce, même, si par moments on a l’impression de s’ennuyer un peu et si on ne comprend pas tout ce qui est raconté (problèmes d’articulations de certains acteurs et utilisation du langage d’époque).