COMENIUS 2003 AU PLESSIS
Cette année, la troisième et dernière rencontre du premier projet Comenius a eu lieu. Elle s’est déroulée en France, au Plessis et les pays qui y ont participé sont la Roumanie, l'Italie, et la France.
Notre travail était basé sur le thème des “ METAMORPHOSES ”. Chaque pays est arrivé avec une scène qu’il avait préparé. Les italiens avaient travaillé sur la métamorphose de la vie. Ainsi ils nous ont présenté une danse contemporaine évoquant la naissance, la vie, et la mort. Les roumains avaient travaillé une scène de “ Rhinocéros ” de Ionesco. Et nous, nous avions travaillé la métamorphose de Philémon et Beaucis de (…) .
Lors de notre première séance de travail, nous avons tous présenté nos travaux respectifs et avons décidé que le groupe de 16 européens allait intégrer les travaux des cinq italiens, des trois roumains et des huit français. Ainsi en quatre séances de travail, nous avons réussi à nous intégrer dans les scènes des autres et à trouver des liens pour lier les trois travaux afin de les présenter au public le vendredi soir.
J’ai remarqué que les années précédentes, une complicité entre tous les participants s’était instaurée car nous avions dû créer quelques choses ensemble. Nous avions dû nous débrouiller pour communiquer dans une langue étrangère, avec des gens que nous ne connaissions pas et avec qui on devait créer quelque chose. Grâce à cela des liens entre les participants s’étaient formés.
Or lors de cette dernière rencontre nous avions juste à assimiler les travaux des autres. Nous n’avons donc pas eu tous ces faits qui nous avaient permis les fois précédentes de nous lier vraiment avec les gens.
C’est pourquoi à travers les trois expériences complètement différentes, lors des trois rencontres Comenius que j’ai faites au cours des ces trois dernières années, j’arrive à penser qu’il faut pour faire une rencontre agréable et pleine d’échange :
-prendre des jeunes de pays européens et ayant envie de partager, de vivre quelque chose à travers le théâtre.
-Les faire travailler ensemble, en leur imposant de travailler en groupes dans lesquels il y a nécessairement une personne de chaque pays.